mercredi 16 septembre 2009

Générique

Pour lire d' autre poème de moi (et des meilleurs du net ) visitez

http://harmonie13.xooit.fr/

trente et un (FINAL)

31 Loin là-bas quelqu’un se préparais peut être a ce que je lui plaise Parfois il y avait une présence sur la banquette arrière parfois pas Parfois je sentais qu' on e prennait par les épaules et qu'on m' enfoncait dans mon banc

Que m' écrivais t' on dans le dos ?

plusieurs noms rendu illisibles par le passages des ans où l' on pourrais néanmoins suivre ma quête de la femme idéale
Celle qui réagira bien à l' attention que je lui offre

Je n ai pas d' autres jeu que d' y croire
30
Il n' y a pas de science du regret Il n y a pas de regret autre que les mathématiques
Vien ! Suis-moi dans cette pâte qui avale le jour et la nuit
Mais laisse-moi regarder un peu en arrière car je m' accorde toujours à apprécier la chimie des souvenirs
Les souvenirs sont d’origine chimiques quand tu dors Et d’origine électrique quand tu mets les mains devant les yeux

Beaucoup de souvenirs me paraissent inutiles
Accuse-moi
Accuse-moi
D’avoir parlé du sentiment de propriété arrachée
Des douleurs qu’on ne ressent que lorsqu on nous as trahis ou simplement oublié
Du tragique qui est une maladie intime uniquement
Il est maintes fois prouvé qu il existe un état (Proche du cancer peut-être) dont toutes les caractéristiques en font une réponse Parfaite, globale, mot pour mot, à la joie de vivre --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------SUR LA LUNE On assistera jamais au lever de la terre puisque la période de rotation sur lui-même de notre satellite naturel coïncide exactement avec la période de révolution de la terre Ainsi , vu de la lune la terre demeure constamment en un endroit fixe dans le ciel plat sans étoiles (la lumière réfléchie à la surface de la lune est trop violente pour qu' on puisse vraiment observer les étoiles )------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29 Appuyé contre le mur je m' étonne de la stérilité de certains sentiments
Plus capable de dépasser mon coeur
Plu capable de dépasser mes mains malgré toute leur utilité

J ai beaucoup investi dans la vitesse Je jugeait bon de ne vivre que de dépendance uniquement

Chaques mots , chaques syllabbes la faisait reculer , rétrécir , fondre
Ses yeux flottent dans ses cheveux
Ses mains à peines collé à son corps
Sa voix désincarné qui me rapelle- par mes propres soins- celui que je ne suis pas , celui que je ne serait jamais

vingt-huit

28 Mon silence est curieux
Mon corps est curieux
Je n' ai qu' un seul corps suis-je là pour guérir?

Je ne parle pas nécessairement de ce que j' aime
Mon silence implosait
Je serre les poings , les dents , et les idée noires dans des tiroirs entrouverts
Je désire son corps mais je préfère ignorer son nom propre et ses habitudes alimentaires

Si au moins je connaissais une façon sécuritaire de jouer avec les ombres
"Celui qui aime qu' on le plaigne lorsqu il blesse " pensa-t' elle En fait elle ne pensais pas ça
pas exactement

vingt-sept

Continuellement , sous le regard de l' autre la route se divise en genre : Animal , minéral , végétal
Pendant de long moments est la route qui courais sous les pneu et non pas l' auto qui glissait

J ai gaspillé deux semaines entières à rêver après-toi
Tu n as même pas rêver
Personne , personne n' était là
Attend ! Il n y avait personne sur la route pour rêver , pour récupèrer les rêves et m' en faire un petit objet ?

vingt-six

Je ne veut pas d' habit de conscience pensais-je en ouvrant et en fermant les yeux
Au volant de l' automobile en mouvement j' aime , j' aime jamais Je n' ai pas le don de continuité

Je sens sous mes pieds la rotation de la terre

Le soleil brille en accomplissant la transmutations des métaux

vingt-cinq

En mesurant l' espace en centimètres
L' horizon stoppe le paysage
Brutalement sans avertir
Comme s' il y avait vraiment un "bord" , un rebord une limite physique passée laquelle , un marcheur solitaire culbuterais dans le vide

Je suis seul lorsque je pense à cela "dangereux"

mercredi 5 août 2009

vingt-quatres

Mais j' écris des poèmes
M' exclamais-je , une nuit en secouant la cendre dans le cendrier lumineux du tableau de bord

Un très petit personnage marchait sur la plage ...Il s' arrêta un instant. Il se pencha pour ramasser un coquillage que le mer poussait sur la plage puis reprenait en elle .Il plongea la main dans l' écume.
Lorsqu il se releva sa main avait disparu .
Le sang jaillissait comme d' une fontaine de son poignet tronçonné.
Le personnage reprit sa promenade
Ceci est un poème , Un poème ça avale les mots et ça traverse pas pour rire

vingt-trois

Elle me regardait dans le lointain passé
Son propre lointain passé
celui qui est , celui qui est ;
ses dents brillent comme des cristaux ou semi cristaux complexes et ses yeux tracent dans l' espaces des figures qui obéissent à la lois du chaos

Je comprend alors !
Je peut mesurer maintenant à quel point je ne t' aime pas vraiment Ma façon de t' embrasser est à elle seule un éloge à la fuite
Comme si chaque fois nous avais amené plus près de la fin du monde

Le réel se mélange avec le rêve
Sans plus d' intentions malhonnête que de surprendre l' asutre dans sa tête
Tes intentions serait-elle toujours malhonnête ?
Peut-être je devrais lui dire qu on ne peut pas me punir d' être faible

Je n ai pas d' objets dans les mains
je n ai pas d objets dans la bouche autre que ma langue

vingt-deux

Par la fenêtre arrière

Je vis une très belle jeune femme
Qui gesticulais et qui courrais
Elle était nue

Avant longtemps , parce que je refusais de me laisser m' enfuir ; la jeune femme avait disparu
Elle aurais pu s asseoir sur mes genou
Elle aurais pu me dire quelques mots

Mais elle incarnait le vide ; la vitesse à laquelle je comble n' importe quelle sorte de vide se présente à moi grâce à diverses images faciles

Le climat créé d' un seul coup
La même fébrilitée ou la surprise compte plus que tout

J allume une autre cigarette
Je dois me rappeler à l' ordre
Je ne suis plu tout à fait contre l' ordre maintenant

mardi 26 mai 2009

Vingt et un

Fidel à mon poste de pilote je roulais

Je vis avec quelques mois de retards
Je porte des marques
Ces marques sont partout , dans le passé , le futur , le présent
Mes souvenir sont encombrants mes souvenirs sont ignoble
la lumière saignait les nuages en grattant dessus

Voulez-vous boire du sang?

Vingt

c' est lent dormir !
En vente partout ! : l' air commun
RESPIRE
l' air est malin

Je suis privé de sens
Le corps est assez clairement habitué à vivre en reculant sans cesse
J avais besoin d' une autre cigarette pour déguiser la solitude qui me fait tomber et retomber dans le silence
on aurais pu interpréter ce silence de plusieurs manières différentes - Je regrette le corps de l' autre .
Le corp peut se diviser en plusieurs parties complètement indépendantes

Dix- neuf

La perte partout comme raison

J avais la route entièrement gravé dans les muscles du dos
J ' avais besoin d' une cigarette

Chaque regard était une multiplication neutre

La perte me faisait entendre de toutes petites voix
En souvenir de : je ne suis pas possible , Je veut vivre intensément , libre de tout soucis
Qu' il n' existe surtout pas de façons de me trouver de fautes , en devoir , en raison , en responsabilité
Je suis encombrant !

Le sang coule dèrriere mes yeux

vendredi 22 mai 2009

Dix-Huit

Et quelque chose brûle la phényléthylamine qui circule dans mes veines (où circule-elle vraiment)
Comme si je lisais ce que je viens juste d' écrire - la mémoire immédiate
Et aussi la perte , avoir perdu
le goût difficile à justifier de vouloir perdre dans des conditions idéales
Avoir perdu
Avoir joué
Avoir respiré
Avoir perdu
l' odomètre calculais la perte et le paysage n' était certainement pas complet

J'essayait de ne rien comprendre de ce qui est à la portée de tous
La douleur permet de voir les choses sous leurs jours le plus riche
Peut-être qu' un regard de grand brulé ferait l' affaire

La route nous rapproche de Montréal
C' est à la fin que je songe sans cesse Je songe aux alternatives , aux drames lunaires et à la fin mais on ne crie pas comme on écris
on grogne plutot

samedi 16 mai 2009

DIX-SEPT

Je buvait un verre de sangria ,
et le bout de ma cigarette me brûlait l' intérieur de la bouche
Je songeais à la recherche du bonheur
Je sais qu' il y a beaucoup de trous dans ton corps , je sais que tout ces trous veulent parler

Et si le récit avait deux pattes et que ce n' était pas un vrai récit?
Deux pattes , deux bras , deux têtes dont l' une accuse l' autre et l' autre aime se voir jugé

Une petite âme passait entre les deux pointant dans la direction de la frontière
Tout enflé
Plus précisément fébrile

La sortie s' exécute vers l' extérieur

Le téléphone murmure doucement lorsque je répond inquiet
Mais c est seulement la voix de mes chats qui sont mort
C était à cette époque troublé où j annonçait à qui voulait l' entendre que tout me dépassait que Le soleil n est pas une étoile comme les autres
la tragédie vue du coin de l' oeil
Ce qui me dépassait surtout c' était ma capacité de survire à tout partout , toujours même maintenu hors de l' eau par la panique la plus saine et mes sentiments les plus distingué

Seize

Évidement qu' il est possible de déjeuner à deux sans s' exciter
Aucune niche
Il faut mordre , mastiquer et cracher
on crache dans sa tasse de café
On aime immédiatement le silence lorsqu il est créé par le son de nos poumons

Mais le silence n est pas si joyeux
Il pourrait tracer des dessins doux dans l' air noir
Il trace des dessins noirs

Aucune niche , aucun débat , aucune initiative
Il s agit de s inventer un décor plausible
L' air plat La table est la même parfaite , possible

Les heures glissantes ,
il n y avait pas toujours une lumière oblique pour nous tricoter de futurs faux souvenirs qui remplaceront en retour , les vrais
Entre-temps il fallait survivre , dépenser , se laver dans l' eau

Nous ne roulions plu

Les habitant du petit pays nous attendaient sur la terrasse `Joyeux sourires , yeux fuyants , museaux de chiens
Il m' est possible d' avouer , au jour d huis que je ne la reconnaissait plus
La nuit
Lorsque le sommeil me quittais quelques secondes comme un coup de fouet à l' envers
La forme blanche qui flottais à quelques centimètres de moi m' était inconnu
Le souffle froissé les gestes réflexes qui s' échappais de sous les draps
Il m' aurais fallu tout traduire ,
je demeurais étendu les ongles dans les ongles les dents dans les dents
Quand elle murmure mon nom pour cacher le projet: crier

QUINZE

Notre lit Grimpait du sol , il était t fabriqué de façon telle que nous devions bouger
Nous respirions par le nez, lèvres sèches chacun attendant patiemment que l' autre le prennent en grippe
et se charge des décisions de toutes les décisions
Il n y avait plus de sels sur nos bouches étonné

"Nous finirons bien par crever d' excès de doutes"

Ainsi parlais-elle dans son sommeil


Pourquoi toujours sentir les mêmes choses avec ses mains?
Parce qu il y en as pas d' autres !

samedi 9 mai 2009

QUATORZE

Je m' accuse donc d' avoir les mains grises
d' avoir peur


Je fume , je fume
je me méfie de mes poumons et de tout mes organes
alor je fume ,
Le coeur qui pompe , pompe pas
La terre qui tourne autour de la lune comme si nos ventricules pouvaient filtrer nos pensées

Je regardais dans mon coeur grâce à une ouverture pratiquée entre la troisième et la quatrième côte
Ce paysage est adulte
doux et pénible
doux et pénible
Le ciel est circulaire
Par dessus les nuages qui nous cachent de la face habitée de la Lune Il y a les étoiles qui bruissent quand leurs rayon se fraye un frêle chemin entre les feuilles des feuillus

Appelez ça le climat de honte heureuse
Entouré de cellules de lumières et de poussières dansante
qui tracent des lignes brisée , peinte , sur le plafond lunaire

Tu peut prendre note du tracé des longitudes et de latitudes qui correspondent exactement à chaque point où pourrais se jouer un drame quelconque dans les jours qui viennent

La terre est ronde les continents s' éloignent
Combien de secondes ne se sont pas écoulée depuis que le monde est né

Treize

Terrible et cru le ciel dit que la vie ne continue pas
Que la propriété crève les yeux

Je trouve toutes les bonnes raisons de séduire pour séduire -qui me mèneront- Une fois la séduction accomplie, au drame

Le ciel déclare que la vie continue
Que je ne serai jamais seul dans mon malheur il y a le poids des autres qui est à la fois l' air que je respire et l' oxygène qui manquent pour que brûlent les feux de la passion(l' air que je respire par la bouche plutôt que par les narines mais la bouche remplie de fumée vague

En conséquence je me déchirerais en écoutants nos jus tomber goûte à goutte sur les draps

La terre est ronde ,
les continents s' éloignent ,
les coeurs soupirent

Achète-moi
achète-moi

lundi 4 mai 2009

DOUZE

Fait partie de la série (trouve ton nom inséré ici)
Et,
Entre chaque partie de la série
Cette impression de "jamais vu"

Le collectionneurs de souvenirs arrive à brides abattue
"fait partie de la série" crie-il
mais il n' y as personne pour l' entendre là

Alor chacun de mes souvenirs (ceux de l' autre sont inconcevables)
se découpent comme du cheddar

Les histoires écrites sur du papier (une main dans le dos)
sont des poèmes de circonstances
alor que ceux écrit au clavier de mon ordinosaure demandent la même pensée idiote
Bouge-moi
bouge-moi

ONZIÈME

Le paysage ne rate jamais son coup ; c' est un paysage
Partout
poussent les plantes vertes

Le soleil coulais dans son cou
l' horizon sentait bon
l' iode et le tabagisme

Ensuite , ensuite............. la science :
La vision monoculaire est l' anti-outil qui permet de comprendre , au sens strict, le mot décor
Elle permet de peser les instants blancs , pour ensuite juger du mince espace entre chaque couche des choses
L' oeil gauche s' agite sur tout pour prendre

Ensuite , la science dans l' auto en mouvement
Il devient difficile de raconter les événements
afin de mieux respirer par ma tête , toujours par ma tête parceque la terre tourne autour de la lune
Le soleil tourne autour de la terre
La terre ne dort pas
Mais elle , elle dort avec de mon sperme dans sa gorge
l' oeil droit ne s' agite pas

Dix

Rien d' autre que profondément être

Elle ouvrit les yeux , sans dire un mot
Ses phéromones parlaient pour elle
( Il existe un disfonctionnement de l' hypothalamus qui empêche certaines personnes de tomber résolument en amour )
Les phéromones parlent mais le coeur n' entend pas


Elle ouvrit les yeux , sans dire un mot
Ses pupilles se contractèrent et s' ajustèrent à la lumière ambiante
Son regard était rivé ver l' infini ....


Elle aurai pu sourire à de nombreuses occasions
les êtres morts arrivent encorent à sourire
Elle aurait sourit sachant combien elle est dangeureuse
Des cònes de fumée bleue s' échappaient de chacunes de ses narines avant de s' accrocher au vent

Neuvième

Je me contente de le comparer sans le nommer , le coeur
à plusieurs moteurs sur la route , comme

Occasionnellement un mystère se présente à moi sur la route vers Montréal Qc
" Tu sais que je glisse des indices dans chaque geste que je pose
mais je ne dit rien pour celle qui préfère comprendre les parallèles"

Va donc jouer dans l' impossible rêve ,
parceque le temps est beau avec ses troubles de sentiments "

vendredi 1 mai 2009

Huitième

Mes yeux flottent dans l' huile

Un grand papier avec des villes
dessinées dessus se déplie dans mon esprit
Mesure-moi !

pendant que le paysage kilométré me fait penser

Je m' accuse donc d' avoir peur
D' avoir le coeur plié
Peut-être faudrait-il que j' arrête de respecter les sentiments de l' autre
Le respect c' est la lachetée
Mais j' ai peut être parfois très mal
La douleur des autres


Mon corps coule d' une main à l' autre comme du sable beige
(en vacances)
En vacances , personne n' attaque

NUMÉRO SEPT

On s' enfuit en devenant étranger
Tu glisse derrière le volant sans penser
Nous n' avons pas réfléchi
calé sur l' asphalte

Sur la route encore

Le ciel dur , le ciel volant
Tout deux fruits de nos effrois

Sur la route encore
Nous roulons sur le versant
Avalons des choses risquées

Puis ....
Ils ne voyaient plus les mèmes choses au même moment
Mais toutes les choses qu' ils voyaient ensemblent portaient le même nom
Le temps passait a une vitesse différente pour chaqu' un
Lorsqu' ils étaient tendus, ils souriaient
Lorsqu' ils avaient soif , même très soif
La salive de l' un était amplement suffisante pour satisfaire l' autre
Parfois ils n avaient pas soif
Parfois c' était la faim qui les faisaient rêver
Allongé cote à cote

Et tout ces corps d' apparence égaux et inégaux
ne formaient plus qu' une seule société
et la société évitait d' en parler

Nous sommes défiguré ........

mardi 6 janvier 2009

Numéro six

J' attend que tu dorme pour écrire
ou
J' attend que ton sommeil ai l' air naturel pour écrire

Même morte depuis quelques temps je dévore sa chair
Bonne chère

Elle s aperçois que la résistance de l’air est plus grande lorsqu il s’agit de faire de grands gestes Que le facteur de viscosité des larmes est plus grand si les larmes demeurent dissimulées dans le futur antérieur
Qu’a chaque action de l’un pourrait correspondre Avec une réaction de l’autre qui n’as aucun sens et qui dépasse sa pensée
Une réaction qui viens de ce qu’il ou elle, as vécue
Indépendamment, solitairement, en soi pour soi
De manière unilatérale heureusement ou malheureusement
Toujours sans aucun souci de l’autre qui n’était pas là
Et qui ne sera jamais "là"

Comment faire comprendre à l’autre que la chimie et la physique moderne ne sont pas là pour guérir ?C' est la perspective qui joue des tours

lundi 5 janvier 2009

cinquièmement

Il est l’heure déjà
Il est toujours l’heure déjà de me faire transparent
Alors je laisse mourir mes deux yeux
Mes paupières cachent ces yeux aveugles
Le regard qu’ils portent sur le monde est faux
Tout est à peu près faux
Je crois

Il est l’heure déjà
Il est toujours l’heure déjà de me faire transparent
Alors je laisse mourir mes yeux
Sentez-vous le mouvement ?
Le ciel roule d’est en ouest
Le sang circule à vitesse habituelle, le sang fait sa lessive

Le sang circule à vitesse habituelle en empruntant les voies suivantes
Du coeur au cerveau, du cerveau aux corps caverneux de ma verge , des yeux au cerveau, du cerveau a mon pénis qui demande du plaisir
Sujet, verbe, complément
De la même forme et de la même taille que l’intérieur de la bouche rond Le creux de la main chaude, l’intérieur du vagin bon

Au réveil nous ne projettions aucun ombre Au coucher nous les laissions décider

dimanche 4 janvier 2009

Quatrième jour

J ai pensé des pensées
Mais elles occupaient le centre, plusieurs centres possibles
Dans cette zone d’incertitude
J ai pensé et
J’ai écris sans même assister à la naissance des mots
J ai hésité entre Amour et Fébrilité
Seul
Et divisé
J ai hésité et j’hésite encore entre la fébrilité et ma conception du confort
Ayant conquis par les apparences La raison de paraître
Je pense comme moi, pour moi
Personne sur la route
Nous roulions
Le passé de l’autre
Bien des raisons de craindre le pire, se noyer dans la vitesse du paysage
Rien qu’a cause du passé le passé de l' autre est une chose ignoble Aucun partage possible
La même forme et les mêmes doutes Le même goût (quand les deux goûtent la même chose on as de bonnes raisons de craindre le pire)

samedi 3 janvier 2009

3

Au troisième jour deux milles neuf

Nous roulons
Nous roulons
Je ne comprends pas la route derrière, devant

En réalité il y a les étoiles (collé à la voûte céleste grâce au sperme des anges)
Les planètes (au nombre de 5 : Saturne, Jupiter, Mars, Vénus et Mercure)
Le soleil (qui tourne autour de la terre) La lune (fabriquée d’une matière très curieuse)
Il y a enfin les nuages composés de vapeurs d’eau, de lames de feux et de formes imitant à s y méprendre les objets du quotidien

Nous tentions alor de ne pas parler pour ne pas que l' autre se méprennent sur nos intentions

Personne sur la route .....
Le coeur blanc
Notre présence même sur terre est curieuse

vendredi 2 janvier 2009

2009 - DEUXIEME JOUR

J ai 5 doigts à chaque main
Et
Mes doigts baignent dans son jus,
J ai 5 doigts à chaque main, des fusées, des fleurs,
Des nerfs, des veines, né en juillet

Mes doigts sont froissés, mais toujours propres et sans tâches

J ai dix doigts qui note la géographie de sa peau en essayant de deviner son age
Il arrivent à toutes sortes de résultas différents
elle ne pense pas comme son âge lui permet ,
elle ignore le déversement des symboles , les plaisirs culpabilisants , et les paroles mal ajustées

Fin observateur de rien du tout
Je préfère l’imparfait, au présent de l’indicatif, les faits accomplis et l’évènement facile, dans la mesure du possible
Mais sans insister, très discrètement

Ma langue (qui est le muscle le plus fort de mon corps)
Reste coincé dans me valise diplomatique,

jeudi 1 janvier 2009

LA TERRE TOURNE AUTOUR DE LA LUNE (1)

Le réel regardé de façon prudente par l' anecdote


Tu n’écris pas de la poésie toi,
Je n’écris pas de la poésie moi
Seulement des mots doux douteux
Je joue avec ma langue comme je peux

Et le célibat bascule ; une chambre d’hôtel
Règle général, je fais l’amour avec ma langue, mes mains
mon dos ne mérite pas cela

; Une auto en marche
Il ne reste qu à craindre le chaos des sentiments
Et ma volonté de survivre

L’automne sept-nov 2008 , trente-et-un poèmes
(en vacances )

Sur la route
Ce que nous vivons mérite toute notre attention





PREMIER

Nous roulons

C’est pratique d’avoir une licence
Du travail pour les yeux et devant

Nous roulons...

Chacun se demande quand l’autre va enfin éclater,
Quand la chair, le sang et les humeurs iront voler dans les vitres de l’automobile
On peut s’aider en s’arrachant mutuellement les yeux,
La langue et les choses

De la même manière la lumière trousse les choses
Transforme la carte routière entre mes mains
en état de compte

Espace commercial à louer dans ma bouche
Je ne puis m’empêcher de penser à la complexe vie de couple
Celle qui fait l’objet de nombreux livres
Et colorie les événements en conséquences

Elle me disait qu’il était possible de flotter
Qu’on pouvait tout arrêter
Effacer et recommencer

En réalité on devient dangereusement fragile
Lorsqu, il s’agit de vivre en transparence
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Certains corps célestes -ceux qui ont assisté à la naissance du sens
- s’éloignent de nous à une vitesse approchant les neuf dixième de la vitesse de la lumière
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Peut-être pourrait-on éclater maintenant ?