Le réel regardé de façon prudente par l' anecdote
Tu n’écris pas de la poésie toi,
Je n’écris pas de la poésie moi
Seulement des mots doux douteux
Je joue avec ma langue comme je peux
Et le célibat bascule ; une chambre d’hôtel
Règle général, je fais l’amour avec ma langue, mes mains
mon dos ne mérite pas cela
; Une auto en marche
Il ne reste qu à craindre le chaos des sentiments
Et ma volonté de survivre
L’automne sept-nov 2008 , trente-et-un poèmes
(en vacances )
Sur la route
Ce que nous vivons mérite toute notre attention
PREMIER
Nous roulons
C’est pratique d’avoir une licence
Du travail pour les yeux et devant
Nous roulons...
Chacun se demande quand l’autre va enfin éclater,
Quand la chair, le sang et les humeurs iront voler dans les vitres de l’automobile
On peut s’aider en s’arrachant mutuellement les yeux,
La langue et les choses
De la même manière la lumière trousse les choses
Transforme la carte routière entre mes mains
en état de compte
Espace commercial à louer dans ma bouche
Je ne puis m’empêcher de penser à la complexe vie de couple
Celle qui fait l’objet de nombreux livres
Et colorie les événements en conséquences
Elle me disait qu’il était possible de flotter
Qu’on pouvait tout arrêter
Effacer et recommencer
En réalité on devient dangereusement fragile
Lorsqu, il s’agit de vivre en transparence
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Certains corps célestes -ceux qui ont assisté à la naissance du sens
- s’éloignent de nous à une vitesse approchant les neuf dixième de la vitesse de la lumière
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Peut-être pourrait-on éclater maintenant ?
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