mardi 26 mai 2009

Vingt et un

Fidel à mon poste de pilote je roulais

Je vis avec quelques mois de retards
Je porte des marques
Ces marques sont partout , dans le passé , le futur , le présent
Mes souvenir sont encombrants mes souvenirs sont ignoble
la lumière saignait les nuages en grattant dessus

Voulez-vous boire du sang?

Vingt

c' est lent dormir !
En vente partout ! : l' air commun
RESPIRE
l' air est malin

Je suis privé de sens
Le corps est assez clairement habitué à vivre en reculant sans cesse
J avais besoin d' une autre cigarette pour déguiser la solitude qui me fait tomber et retomber dans le silence
on aurais pu interpréter ce silence de plusieurs manières différentes - Je regrette le corps de l' autre .
Le corp peut se diviser en plusieurs parties complètement indépendantes

Dix- neuf

La perte partout comme raison

J avais la route entièrement gravé dans les muscles du dos
J ' avais besoin d' une cigarette

Chaque regard était une multiplication neutre

La perte me faisait entendre de toutes petites voix
En souvenir de : je ne suis pas possible , Je veut vivre intensément , libre de tout soucis
Qu' il n' existe surtout pas de façons de me trouver de fautes , en devoir , en raison , en responsabilité
Je suis encombrant !

Le sang coule dèrriere mes yeux

vendredi 22 mai 2009

Dix-Huit

Et quelque chose brûle la phényléthylamine qui circule dans mes veines (où circule-elle vraiment)
Comme si je lisais ce que je viens juste d' écrire - la mémoire immédiate
Et aussi la perte , avoir perdu
le goût difficile à justifier de vouloir perdre dans des conditions idéales
Avoir perdu
Avoir joué
Avoir respiré
Avoir perdu
l' odomètre calculais la perte et le paysage n' était certainement pas complet

J'essayait de ne rien comprendre de ce qui est à la portée de tous
La douleur permet de voir les choses sous leurs jours le plus riche
Peut-être qu' un regard de grand brulé ferait l' affaire

La route nous rapproche de Montréal
C' est à la fin que je songe sans cesse Je songe aux alternatives , aux drames lunaires et à la fin mais on ne crie pas comme on écris
on grogne plutot

samedi 16 mai 2009

DIX-SEPT

Je buvait un verre de sangria ,
et le bout de ma cigarette me brûlait l' intérieur de la bouche
Je songeais à la recherche du bonheur
Je sais qu' il y a beaucoup de trous dans ton corps , je sais que tout ces trous veulent parler

Et si le récit avait deux pattes et que ce n' était pas un vrai récit?
Deux pattes , deux bras , deux têtes dont l' une accuse l' autre et l' autre aime se voir jugé

Une petite âme passait entre les deux pointant dans la direction de la frontière
Tout enflé
Plus précisément fébrile

La sortie s' exécute vers l' extérieur

Le téléphone murmure doucement lorsque je répond inquiet
Mais c est seulement la voix de mes chats qui sont mort
C était à cette époque troublé où j annonçait à qui voulait l' entendre que tout me dépassait que Le soleil n est pas une étoile comme les autres
la tragédie vue du coin de l' oeil
Ce qui me dépassait surtout c' était ma capacité de survire à tout partout , toujours même maintenu hors de l' eau par la panique la plus saine et mes sentiments les plus distingué

Seize

Évidement qu' il est possible de déjeuner à deux sans s' exciter
Aucune niche
Il faut mordre , mastiquer et cracher
on crache dans sa tasse de café
On aime immédiatement le silence lorsqu il est créé par le son de nos poumons

Mais le silence n est pas si joyeux
Il pourrait tracer des dessins doux dans l' air noir
Il trace des dessins noirs

Aucune niche , aucun débat , aucune initiative
Il s agit de s inventer un décor plausible
L' air plat La table est la même parfaite , possible

Les heures glissantes ,
il n y avait pas toujours une lumière oblique pour nous tricoter de futurs faux souvenirs qui remplaceront en retour , les vrais
Entre-temps il fallait survivre , dépenser , se laver dans l' eau

Nous ne roulions plu

Les habitant du petit pays nous attendaient sur la terrasse `Joyeux sourires , yeux fuyants , museaux de chiens
Il m' est possible d' avouer , au jour d huis que je ne la reconnaissait plus
La nuit
Lorsque le sommeil me quittais quelques secondes comme un coup de fouet à l' envers
La forme blanche qui flottais à quelques centimètres de moi m' était inconnu
Le souffle froissé les gestes réflexes qui s' échappais de sous les draps
Il m' aurais fallu tout traduire ,
je demeurais étendu les ongles dans les ongles les dents dans les dents
Quand elle murmure mon nom pour cacher le projet: crier

QUINZE

Notre lit Grimpait du sol , il était t fabriqué de façon telle que nous devions bouger
Nous respirions par le nez, lèvres sèches chacun attendant patiemment que l' autre le prennent en grippe
et se charge des décisions de toutes les décisions
Il n y avait plus de sels sur nos bouches étonné

"Nous finirons bien par crever d' excès de doutes"

Ainsi parlais-elle dans son sommeil


Pourquoi toujours sentir les mêmes choses avec ses mains?
Parce qu il y en as pas d' autres !

samedi 9 mai 2009

QUATORZE

Je m' accuse donc d' avoir les mains grises
d' avoir peur


Je fume , je fume
je me méfie de mes poumons et de tout mes organes
alor je fume ,
Le coeur qui pompe , pompe pas
La terre qui tourne autour de la lune comme si nos ventricules pouvaient filtrer nos pensées

Je regardais dans mon coeur grâce à une ouverture pratiquée entre la troisième et la quatrième côte
Ce paysage est adulte
doux et pénible
doux et pénible
Le ciel est circulaire
Par dessus les nuages qui nous cachent de la face habitée de la Lune Il y a les étoiles qui bruissent quand leurs rayon se fraye un frêle chemin entre les feuilles des feuillus

Appelez ça le climat de honte heureuse
Entouré de cellules de lumières et de poussières dansante
qui tracent des lignes brisée , peinte , sur le plafond lunaire

Tu peut prendre note du tracé des longitudes et de latitudes qui correspondent exactement à chaque point où pourrais se jouer un drame quelconque dans les jours qui viennent

La terre est ronde les continents s' éloignent
Combien de secondes ne se sont pas écoulée depuis que le monde est né

Treize

Terrible et cru le ciel dit que la vie ne continue pas
Que la propriété crève les yeux

Je trouve toutes les bonnes raisons de séduire pour séduire -qui me mèneront- Une fois la séduction accomplie, au drame

Le ciel déclare que la vie continue
Que je ne serai jamais seul dans mon malheur il y a le poids des autres qui est à la fois l' air que je respire et l' oxygène qui manquent pour que brûlent les feux de la passion(l' air que je respire par la bouche plutôt que par les narines mais la bouche remplie de fumée vague

En conséquence je me déchirerais en écoutants nos jus tomber goûte à goutte sur les draps

La terre est ronde ,
les continents s' éloignent ,
les coeurs soupirent

Achète-moi
achète-moi

lundi 4 mai 2009

DOUZE

Fait partie de la série (trouve ton nom inséré ici)
Et,
Entre chaque partie de la série
Cette impression de "jamais vu"

Le collectionneurs de souvenirs arrive à brides abattue
"fait partie de la série" crie-il
mais il n' y as personne pour l' entendre là

Alor chacun de mes souvenirs (ceux de l' autre sont inconcevables)
se découpent comme du cheddar

Les histoires écrites sur du papier (une main dans le dos)
sont des poèmes de circonstances
alor que ceux écrit au clavier de mon ordinosaure demandent la même pensée idiote
Bouge-moi
bouge-moi

ONZIÈME

Le paysage ne rate jamais son coup ; c' est un paysage
Partout
poussent les plantes vertes

Le soleil coulais dans son cou
l' horizon sentait bon
l' iode et le tabagisme

Ensuite , ensuite............. la science :
La vision monoculaire est l' anti-outil qui permet de comprendre , au sens strict, le mot décor
Elle permet de peser les instants blancs , pour ensuite juger du mince espace entre chaque couche des choses
L' oeil gauche s' agite sur tout pour prendre

Ensuite , la science dans l' auto en mouvement
Il devient difficile de raconter les événements
afin de mieux respirer par ma tête , toujours par ma tête parceque la terre tourne autour de la lune
Le soleil tourne autour de la terre
La terre ne dort pas
Mais elle , elle dort avec de mon sperme dans sa gorge
l' oeil droit ne s' agite pas

Dix

Rien d' autre que profondément être

Elle ouvrit les yeux , sans dire un mot
Ses phéromones parlaient pour elle
( Il existe un disfonctionnement de l' hypothalamus qui empêche certaines personnes de tomber résolument en amour )
Les phéromones parlent mais le coeur n' entend pas


Elle ouvrit les yeux , sans dire un mot
Ses pupilles se contractèrent et s' ajustèrent à la lumière ambiante
Son regard était rivé ver l' infini ....


Elle aurai pu sourire à de nombreuses occasions
les êtres morts arrivent encorent à sourire
Elle aurait sourit sachant combien elle est dangeureuse
Des cònes de fumée bleue s' échappaient de chacunes de ses narines avant de s' accrocher au vent

Neuvième

Je me contente de le comparer sans le nommer , le coeur
à plusieurs moteurs sur la route , comme

Occasionnellement un mystère se présente à moi sur la route vers Montréal Qc
" Tu sais que je glisse des indices dans chaque geste que je pose
mais je ne dit rien pour celle qui préfère comprendre les parallèles"

Va donc jouer dans l' impossible rêve ,
parceque le temps est beau avec ses troubles de sentiments "

vendredi 1 mai 2009

Huitième

Mes yeux flottent dans l' huile

Un grand papier avec des villes
dessinées dessus se déplie dans mon esprit
Mesure-moi !

pendant que le paysage kilométré me fait penser

Je m' accuse donc d' avoir peur
D' avoir le coeur plié
Peut-être faudrait-il que j' arrête de respecter les sentiments de l' autre
Le respect c' est la lachetée
Mais j' ai peut être parfois très mal
La douleur des autres


Mon corps coule d' une main à l' autre comme du sable beige
(en vacances)
En vacances , personne n' attaque

NUMÉRO SEPT

On s' enfuit en devenant étranger
Tu glisse derrière le volant sans penser
Nous n' avons pas réfléchi
calé sur l' asphalte

Sur la route encore

Le ciel dur , le ciel volant
Tout deux fruits de nos effrois

Sur la route encore
Nous roulons sur le versant
Avalons des choses risquées

Puis ....
Ils ne voyaient plus les mèmes choses au même moment
Mais toutes les choses qu' ils voyaient ensemblent portaient le même nom
Le temps passait a une vitesse différente pour chaqu' un
Lorsqu' ils étaient tendus, ils souriaient
Lorsqu' ils avaient soif , même très soif
La salive de l' un était amplement suffisante pour satisfaire l' autre
Parfois ils n avaient pas soif
Parfois c' était la faim qui les faisaient rêver
Allongé cote à cote

Et tout ces corps d' apparence égaux et inégaux
ne formaient plus qu' une seule société
et la société évitait d' en parler

Nous sommes défiguré ........