mercredi 5 août 2009

vingt-quatres

Mais j' écris des poèmes
M' exclamais-je , une nuit en secouant la cendre dans le cendrier lumineux du tableau de bord

Un très petit personnage marchait sur la plage ...Il s' arrêta un instant. Il se pencha pour ramasser un coquillage que le mer poussait sur la plage puis reprenait en elle .Il plongea la main dans l' écume.
Lorsqu il se releva sa main avait disparu .
Le sang jaillissait comme d' une fontaine de son poignet tronçonné.
Le personnage reprit sa promenade
Ceci est un poème , Un poème ça avale les mots et ça traverse pas pour rire

vingt-trois

Elle me regardait dans le lointain passé
Son propre lointain passé
celui qui est , celui qui est ;
ses dents brillent comme des cristaux ou semi cristaux complexes et ses yeux tracent dans l' espaces des figures qui obéissent à la lois du chaos

Je comprend alors !
Je peut mesurer maintenant à quel point je ne t' aime pas vraiment Ma façon de t' embrasser est à elle seule un éloge à la fuite
Comme si chaque fois nous avais amené plus près de la fin du monde

Le réel se mélange avec le rêve
Sans plus d' intentions malhonnête que de surprendre l' asutre dans sa tête
Tes intentions serait-elle toujours malhonnête ?
Peut-être je devrais lui dire qu on ne peut pas me punir d' être faible

Je n ai pas d' objets dans les mains
je n ai pas d objets dans la bouche autre que ma langue

vingt-deux

Par la fenêtre arrière

Je vis une très belle jeune femme
Qui gesticulais et qui courrais
Elle était nue

Avant longtemps , parce que je refusais de me laisser m' enfuir ; la jeune femme avait disparu
Elle aurais pu s asseoir sur mes genou
Elle aurais pu me dire quelques mots

Mais elle incarnait le vide ; la vitesse à laquelle je comble n' importe quelle sorte de vide se présente à moi grâce à diverses images faciles

Le climat créé d' un seul coup
La même fébrilitée ou la surprise compte plus que tout

J allume une autre cigarette
Je dois me rappeler à l' ordre
Je ne suis plu tout à fait contre l' ordre maintenant